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14 mai 2018 à 12:43

Mszanecky séduit par l’esprit de groupe au Pays Vert

Pour découvrir la D3, le Pays Vert voulait renforcer son secteur offensif. Stefan Mszanecky, qui a marqué plus de cinquante buts avec Houdeng, grimpe d’un étage avec les Athois.

Stefan, une page se tourne après trois saisons à Houdeng, club avec lequel vous avez souvent croisé les Athois...

Nous étions montés lors du tour final de P2 en battant le Pays Vert. Et là, nous avons enchaîné deux autres tours finals en P1. J’ai toujours adoré évoluer contre les Athois. Ils m’impressionnent par leur esprit de groupe et leur style de jeu. Tous les gars font 1m80, mais ça n’est pas que du physique! Ça joue au foot !

Même si des cadres ont connu ce niveau, vous allez, comme le club, découvrir la D3.

Je n’ai pas hésité ! Ce sera avec un club champion, qui sort d’une super saison en P1 et mérite sa place en D3. Des gars comme Eckhaut, ça déménage, rien à redire d’un Leleux ! Alors, oui, je préfère monter avec un club champion que de vivre une saison comme celle de Braine. Je joue au foot pour atteindre le plus haut niveau possible, et j’ai été convaincu par l’ambiance : ici, pas de gars qui font les malins. Je travaille désormais dans un magasin de sports à Tournai, et j’adore vraiment l’esprit qui règne dans la région. C’est très différent du Centre, d’où mon père est originaire.

Soignies-Tournai : Ath sur la route du boulot, donc ?

Oui, je pourrai adapter mes horaires. J’adore le foot, m’entraîner. Ces derniers temps, avec le travail, je ne parvenais plus à le faire à Houdeng et ça m’énervait. En plus, au moment où nous avons été éliminés en Coupe et quand le tour final risquait de nous échapper!

Meilleur buteur avec Horrues, l’avez-vous été avec Houdeng?

J’avais inscrit 31 buts à Horrues, une cinquantaine en deux ans. Avec Houdeng, pour un total similaire, j’ai fini deux fois deuxième. Là, je n’ai mis que 12 buts, mais j’ai moins joué. Je me suis retrouvé ailier, ce qui peut aller quand les ballons suivent. Ce n’était pas toujours le cas.

Prêt à jouer avec Ramser?

Valentin est plus une tour dans l’axe, et moi j’aime jouer en déviation, ça va être top. Je sais que si je lui passe le ballon, il va marquer. Sa réputation parle pour lui: il n’arrêtait déjà pas de planter des buts à Kain, dans une équipe pas exceptionnelle.

Comment avez-vous inscrit la majorité de vos buts?

J’adore jouer en une-deux, partir de la deuxième ligne et finir le travail. Pied gauche, pied droit, ou faire le sprint de 50m pour rattraper un équipier et l’épauler devant le but. J’aime aussi faire la bonne passe. Par contre, je suis moins un buteur de tête.

Vous voilà en D3 à 27 ans. Jamais eu de contacts à cet échelon par le passé?

Non ! Quand j’étais à Horrues, Ostiches m’avait contacté pour évoluer en P1, j’avais choisi Houdeng. Il n’y a que cette année que des clubs de D3 se sont manifestés : Braine, et Tournai, ce qui correspondait bien avec mon boulot, mais je n’ai plus eu de nouvelles.

Pourquoi si tard en D3?

J’ai eu un parcours un peu spécial. Dès 17 ans, je suis monté en équipe première à Soignies, mais ça ne s’est pas bien passé avec le coach et des joueurs qui pensaient que les jeunes voulaient leur place. Or, j’écoute toujours les plus expérimentés! Mis à l’écart, je suis allé à Neufvilles, j’étais dégoûté du foot. J’ai failli arrêter, mais Horrues m’a relancé. C’est grâce à Pascal Legrain que j’ai repris, il m’a dit que c’était un gâchis. Lui et le coach d’Houdeng ont toujours cru en moi.

© Stéphane Dupuis - NordEclair - 14/05/2018

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