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8 septembre 2018 à 17:54

L'Avenir-«Encore pas mal de chemin à parcourir»

Gil Paternostre incarne sûrement à la perfection la philosophie prônée par le Pays Vert: du local et de la jeunesse dès que cela est possible! Pays Vert - Namur FLV : Dimanche à 15h

Gil Paternostre habite Ath et à 17 ans; du coup, s’il y en a un qui rentre parfaitement dans le moule, c’est lui! Auteur d’une préparation de qualité, le médian a su confirmer au fil des semaines sa présence au sein de l’effectif de Fabrice Milone. Mais non content d’être dans le noyau élargi, il s’est invité lors des deux premiers matches de championnat dans l’effectif restreint. Et du statut de remplaçant face à Aische, il est même passé à un rôle de titulaire à Wavre. Comme il le dit lui-même, Gil vit un rêve éveillé.

Gil, vous êtes l’illustration parfaite de la volonté du club à faire confiance à des jeunes joueurs de la région…

Et ce n’est que du bonheur de pouvoir évoluer au sein d’un club qui n’a pas peur de lancer ses jeunes. En début de saison, on entend souvent des dirigeants affirmer que les jeunes sont importants à leurs yeux mais après quelques semaines, on comprend vite que ce ne sont que de beaux discours. À Ath, c’est différent. Le comité a dit qu’il fallait oser lancer la jeunesse et le coach ne craint pas de le faire!

À Ath, on passe des paroles aux actes…

Ce qui a le don de nous rassurer et nous pousse, nous les plus jeunes, à aller de l’avant, à donner le maximum pour recevoir notre chance.

Ce qui est bien votre cas avec un gros quart d’heure face à Aische et surtout une bonne heure de jeu à Wavre…

Si je suis dans le noyau, c’est que le coach estime que je peux apporter quelque chose. Et je me bats pour avoir ma chance. Mais il est vrai que je ne m’attendais peut-être pas à la recevoir si vite. Au total des deux premières journées, j’ai accumulé du temps de jeu équivalent à un match complet. C’est positif! Un bel accomplissement mais derrière, il faut encore travailler car des choses sont perfectibles dans mon jeu. J’ai déjà pu la différence entre la P1 et la D3. Au niveau de l’intensité, c’est incroyable!

Vous avez raison de rester les pieds sur terre, mais il n’empêche, à 17 ans, vous vous rendez compte que vous avez déjà été titulaire en nationale…

Et je sais la chance que j’ai! Dire qu’il y a encore quelques années, j’étais présent dans les tribunes du Stade des Géants pour regarder les matches du RGA en promotion et en troisième nationale. Et là, c’est moi qui suis sur le terrain.

Comment avez-vous abordé justement votre première titularisation à Wavre?

Après l’entraînement de vendredi, je me posais des questions quant à l’éventualité de débuter cette rencontre. Samedi, j’ai reçu un message du coach me disant que je devais me préparer à être titulaire. Je me suis alors dit que c’était une occasion en or à saisir, qu’il fallait que je montre de quoi j’étais capable, sans trop penser au fait que j’allais pour la première fois commencer un match en nationale.

Et le verdict de cette première?

Je suis sorti à l’heure de jeu après l’égalisation de Wavre. Lors de la première période, dans le milieu, avec Sven Leleux et Quentin Hospied, on a beaucoup couru pour couper tous les angles. Dès la mi-temps, j’ai compris que physiquement, la D3, c’était un tout autre niveau! Le coach m’a alors dit de tout donner pendant encore un quart d’heure. Ma sortie était donc prévue et me permet de me rendre compte qu’il a encore pas mal de chemin à parcourir.

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