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25 septembre 2018 à 14:45

Sud Presse-Le bloc athois n’a peur de rien

Après deux matches d’adaptation, le Pays Vert a pris le rythme de la D3, à l’image de sa défense centrale « 100 % maison », impériale sous pression. Les explications de Joachim Dubois, qui fait la paire avec Geoffrey Fiévez dans l’axe.

 

Déçus d’avoir été rejoints sur le fil par Braine dimanche (1-1), les Athois en ont presque oublié qu’ils ont signé un troisième match de rang sans défaite. Pas mal pour un promu, qui a retrouvé une fiabilité qui était sienne à l’échelon hennuyer. «  Depuis trois saisons, en P2, puis deux fois en P1  », rappelle Joachim Dubois, «  nous avons à chaque fois terminé avec la meilleure défense. Encaisser cinq buts sur les deux premiers matches était donc assez inhabituel (N.DL.R. : 0-2 contre Aische et 3-1 à Wavre). Puis, nous nous sommes adaptés. »

Geoffrey Fiévez, 26 ans, et Joachim Dubois, 24 ans, tous deux vingt saisons sous le même matricule (!), n’ont jamais connu l’échelon national, mais ils n’ont peur de personne. Cela s’est vu dimanche, puisqu’ils ont sorti du match l’expérimenté trentenaire Greg Bilstein, buteur multirécidiviste en D2 et D3. «  Quentin Pieraert est en vacances et les places sont chères! Geoffrey et moi étions déjà ensemble à Ostiches à cinq ans: Il a eu un peu de mal au début contre Namur (2-2), mais nous avons vite réglé ça, car nous nous connaissons bien. Très bon, il amène sa gnaque dans les duels. » Homme contre homme ou dans l’interception, Geoffrey Fiévez a sorti une prestation pleine. On l’a vu enrayer des contres à 60m de son but, mais c’est surtout dans son « box » et dans les airs qu’il a fait la loi. «  Nous communiquons beaucoup et ça marche très bien  », enchaîne Joachim Dubois, pas en reste pour aller au combat. «  Quand nous sommes face à deux attaquants, nous devons chacun suivre l’homme. » De toute manière, la défense est un bloc : «  On nous demande de jouer assez bas, mais nous sommes bien en place. Dimanche, nous avons connu dix premières minutes difficiles, avec des flancs rapides et des attaquants costauds, mais nous avons davantage parlé sur les ballons en profondeur, coupé les trajectoires et été plus vite sur l’homme, ce qui fait que nos adversaires devaient repartir vers l’arrière. » Bref, ils peuvent toujours venir, les artilleurs de la D3 : les « Géants » seront là pour les accueillir ! «  J’ai évolué de la P4 à la P3, P2 et P1 et il y avait chaque fois une étape à franchir.     De la P1 à la D3, un vrai fossé! C’est une question de vitesse, de tactique, les attaquants font de meilleurs appels... Plus on monte, plus c’est difficile, mais en étant plus près de l’homme, on l’empêche d’exécuter le geste qu’il souhaite. Et surtout, en D3, il faut être concentré 95 minutes, alors qu’auparavant, nous pouvions lever le pied en match. Je ne suis pas vidé physiquement après une partie, mais mentalement! »

Face au CS, c’est d’ailleurs à la 92e minute que le Pays Vert a perdu deux points, sur une erreur du jeune Jordan Baré, mais Joachim Dubois n’accablait nullement la doublure d’Arnaud Mercier, suspendu pour ce match. «  Quel gardien n’a pas commis de boulettes? Jouer en Nationales alors qu’il n’a disputé qu’une rencontre en P1 n’était pas facile pour lui. Or, il a d’énormes qualités. Voyez le coup franc sorti de la tête par Ramser. Je pense que c’est Jordan qui a placé Valentin : il a bien lu cette phase. »

Avec l’appui des expérimentés Hospied, Leleux et autre Eckhaut, les « Géants » grandissent. Un nouveau test les attend dimanche : le Stade Brainois, quatrième club du Top 5 en six matches ! «  Quand nous sommes montés de P2, nous voulions à tout prix rester en P1  », rappelle Joachim Dubois. «  Une fois en Nationales, on n’a pas envie de redescendre! Les équipes, les terrains, le jeu sont vraiment bons, et nous sommes plus forts contre des équipes qui pratiquent du foot.  » Ça tombe bien, d’enchaîner des leaders.

Stéphane Dupuis

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