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9 novembre 2017 à 21:05

L'Avenir-Voilà qu’on parle déjà de mercato hivernal

La Montkainoise et Belœil ferment la marche en élite provinciale. Et la solution passera inévitablement par la venue de renforts au mois de janvier.

Les années se suivent et se ressemblent du côté de Belœil… Condamnées en début de saison, les portes de l’infirmerie sont à nouveau béantes. Samedi soir, Van Waeyenberge s’est ajouté à la liste des patients. Même si la blessure est moins grave que prévu, l’Union se retrouve quasi sans attaquant. Du coup, Christophe Debaisieux ne sait plus à quel praticien se vouer: «Les faits de match sont contre nous et les blessures s’accumulent. Depuis un an et demi, c’est la même rengaine mais on continuera à se battre et à travailler pour préparer la prochaine rencontre. L’absence d’attaquants dans le noyau nous obligera à attirer la perle rare en janvier. Outre Van Waeyenberge, il ne faut pas compter sur un retour de Palisse avant longtemps alors que Leleu en a encore pour un mois.»

La défaite de la Montkainoise à Ransart n’a fait que confirmer les limites du noyau, bâti dans l’urgence. Patrick Minet peut constater l’étendue des manquements: «On aurait pu jouer très longtemps avant de marquer un but… Outre la faiblesse offensive, l’envie ne semblait pas présente chez certains. Dans ces conditions, la victoire ransartoise ne se discute pas. On devra patienter jusqu’au mercato et effectuer une bonne pioche en France pour trouver cet attaquant qui sait marquer des buts.»

Dans la première partie de classement, les trois autres formations régionales occupent un strapontin reflétant bien leurs qualités. Dauphin de Gosselies, le Pays Vert s’est logiquement imposé dans le derby. De quoi rassurer Christopher Blondiau. «On est bien de retour même si la manière peut encore être améliorée. Contre Belœil, notre efficacité n’a pas encore été optimale… Mais on est bien relancé. On connaît l’objectif fixé en début de saison et on fera tout pour l’atteindre.»

Les remarques sont identiques à Péruwelz. Si le spectacle n’est pas toujours présent, les points conduisent le PFC dans la colonne de gauche. Face aux «B» de Quévy-Mons, Maxence Neukermans n’y était pas étranger. «Nous avions le match en mains à 2-0 mais une erreur individuelle a remis notre adversaire dans la rencontre. L’exclusion de Dacquin était aussi très sévère et nous a fait vivre une fin de match difficile. Mais au final, la semaine est excellente. Nous sommes qualifiés en coupe et avons pris les trois points en championnat. L’essentiel est acquis.»

Le succès n’a pas choisi de camp dans le duel entre promus. Pays Blanc et Saint-Symphorien ont logiquement partagé même si l’égalisation visiteuse laisse les locaux amers. Le président Vanalderweireldt analyse plutôt l’ensemble: «On aurait pu être quatrième en cas de succès mais je suis déjà très content avec notre place actuelle. De semaine en semaine, on s’adapte au rythme de la première provinciale. Notre objectif reste le même malgré les bons résultats. Il faut se sauver le plus vite possible. Inutile de grandir trop vite car je veux surtout trouver le bon équilibre. Cela passera par l’abandon de quelques péchés de jeunesse.»

 

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