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15 septembre 2018 à 15:16

L'Avenir-Une belle surprise nommée Julien Delbecq

Buteur contre Namur, l’attaquant revenu de Biévène est un joueur qu’on n’attendait pas à pareille fête en ce début de saison. RSD Jette - Pays Vert : Samedi à 19 h 30

Dimanche dernier, sa célébration après l’égalisation face à Namur a fait plaisir à voir! Un premier but en nationale à 29 ans: Julien Delbecq y croyait-il encore vraiment lui-même? Pas sûr qu’en fin de saison dernière quand il a décidé de revenir au Stade des Géants, il se voyait buteur face à une des grosses écuries de la série. Venant de Biévène et de la P2, l’attaquant du Pays Vert s’est donné les moyens d’être dans le coup dès le coup d’envoi de la saison pour composer la ligne d’attaque de Fabrice Milone aux côtés de Valentin Ramser. Et comme ces deux-là ont scoré le week-end dernier, on les voit mal ne pas commencer ce samedi soir à Jette. Même si Julien, fort de son expérience, sait bien que rien n’est jamais acquis.

Julien, revenons sur votre goal face à Namur: une belle balle sautée tout en finesse et en contrôle; un geste de pur attaquant et même de vrai buteur…

C’est vrai même si j’ai eu de la chance. C’est ce geste que je veux faire mais avec la sortie du gardien et le retour du défenseur, il fallait de la réussite pour qu’elle aille au fond. Ce qui a été le cas!

Pour une joie immense, on imagine…

J’étais hyper heureux après avoir connu des saisons de galère. J’étais déjà ravi de me retrouver en D3, là où personne ne m’attendait finalement, mais réussir à scorer dès le troisième match, c’est fantastique.

Comme vous dites, venant de P2, on ne vous attendait pas à pareille fête; l’entraîneur vous donne la chance de vous montrer et vous la saisissez…

C’est exactement ça! Depuis le début de la préparation, Fabrice m’a laissé jouer une mi-temps à chaque amical. J’ai voulu lui montrer que j’étais prêt à rendre service. En tout début de saison, il avait dit qu’il disposait d’un effectif de 24 joueurs sélectionnables. Ce n’était pas des paroles en l’air! Même moi qui venais de P2, j’ai senti que j’étais sur un pied d’égalité avec les autres joueurs qui avaient, pour la plupart, fini champions de P1.

Si vos équipiers doivent digérer une différence d’un niveau entre D3 et P1, pour vous, c’est un bond de deux étages que vous devez opérer…

Je l’ai en partie comblé aux entraînements en côtoyant un noyau de grande qualité au sein duquel on a quelques gars qui ont déjà connu la nationale. Et je m’efforce en ce début de saison de combler mes lacunes. Entre la P2 et la D3, il y a un gouffre… Au niveau de la vitesse d’exécution, c’est le jour et la nuit! Je suis sûrement moins rapide que pas mal d’autres joueurs mais je compense par l’engagement. Il y a toujours moyen de trouver une parade à ses défauts.

On en connaît un qui a dû ressentir une petite fierté dimanche passé en vous voyant marquer…

Le président? Logique! Philippe Dubois m’avait dit que la porte du club serait toujours ouverte pour moi. Il n’a pas l’habitude de tirer la couverture à soi mais dimanche, il m’a confié: «C’est quand même incroyable ce qui arrive… Ton transfert, celui-là, je le prends pour moi.»

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