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25 septembre 2018 à 07:57

L'Avenir-«On embêtera encore pas mal d’équipes»

Un point pris face à Namur et un autre contre Braine, deux candidats avoués au Top 5, le Pays Vert prouve qu’il n’a de promu que le nom. Un rude adversaire!

Mais que le foot peut parfois être cruel! Ils avaient fait le match parfait, ou quasi, face à un adversaire qu’on annonçait de qualité, qu’il l’est mais qui aura éprouvé toutes les peines du monde à se créer des occasions de but tant l’organisation locale était sans faille! Tant, aussi, la combativité athoise était prononcée… Devant au marquoir grâce à la rose plantée par Jonathan Eckhaut, le Pays Vert croyait tenir le bon bout mais les arrêts de jeu ont été fatals avec une égalisation venue d’une frappe écrasée que personne ne voyait finir au fond des filets. Et pourtant, elle y est allée…

Au coup de sifflet final, tout le monde s’accordait à ne pas accabler Jordan Baré car, hormis cette malheureuse faute de main, sur la toute dernière frappe de la rencontre, le gardien de 19 ans, pour son baptême du feu en D3, a livré une belle prestation. «On sait que pour un gardien, ce genre de faute est impardonnable, nous confiait Fabrice Milone. C’est dommage car Jordan a livré, à part ça, un joli match, continuait le coach athois qui revenait sur le choix qu’il a posé pour remplacer Arnaud Mercier suspendu. J’avais deux options: Jordan Baré ou César Mercier! Je n’ai pas une hiérarchie établie avec un deuxième et un troisième gardien. Ces deux-là se valent! C’était un choix difficile qu’on a pris en concertation avec le staff. On ne le regrette pas même si le dénouement n’est pas celui qu’on pouvait attendre au regard du scénario de la partie. C’est aussi cela l’apprentissage du foot national: on commet des erreurs et il faut retenir les leçons!»

Hormis ce fait de match «négatif», l’entraîneur du Pays Vert ne retire que du positif: «La sentence avec cette égalisation dans les arrêts de jeu est cruelle; on ne méritait pas ça! On doit avoir deux points de plus car on a été supérieur. On voulait embêter Braine et on a fait mieux que ça! Encore un peu plus en seconde période avec le repositionnement de Jonathan Eckhaut devant et la rentrée d’Adrien Vallera dans le couloir gauche. Le but était de mettre plus de poids devant et apporter plus de hargne sur le flanc. Changements payants avec le but de Jo. Voilà, on voit qu’on a des solutions, qu’on a les armes pour embêter pas mal d’équipes. Parce qu’on est agressif, parce qu’on ne lâche rien!»

Un jeu basé sur un gros caractère qui a vraiment ennuyé une équipe de Braine qui n’aura pas rigolé au Stade des Géants face au promu alors qu’une semaine plus tôt, elle s’était imposée à Namur: «On s’attendait à ce genre de match avec un adversaire qui allait jouer derrière, confessait Olivier Suray, le coach du CS. On a eu droit à ce gros match qui a bien failli ne rien nous rapporter. On a joué face à des lions qui ne lâchent rien. C’est la base de leur jeu! Ils attendent, ils mordent au bon moment et repartent vite en contres. Ce n’est pas le jeu que je prône vu les qualités de mon groupe mais si je venais de monter de P1 avec un effectif qui a peu évolué, je m’en contenterai bien volontiers car, en plus, ça fonctionne bien. Je ne pense toutefois pas qu’Ath soit mécontent avec son point pris face à nous même s’il reste la conclusion d’une erreur malheureuse de son gardien. Je suis même désolé pour ce jeune garçon qui avait été rassurant jusque-là. Il y aura des jours meilleurs; c’est ce qu’il faut se dire.»

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