15 octobre 2018 à 07:06
Sud Presse-Les Athois négligent trop les détails: en D3, c’est fatal!
Après de bons matchs contre des équipes du haut de tableau, le Pays Vert a relancé deux formations potentiellement rivales pour un maintien rapide.
Saint-Symphorien1
Pays Vert0
Le but: 51e Romano (1-0)
Symphorinois: Cordier, Citron, Sotteau, Druart, François, Kwembeke (87e Brasseur), Ombessa, Petta (68e Erculisse), Mabille, Romano (74e Debus), Sergeant
PVOA : Mercier A., Thulier (71e Fiévez), J. Dubois, Pieraert, F. Dubois, Mszanecky, Hospied, Sv. Leleux, Vallera (27e Sa. Leleux), Eckhaut (10e Ramser), Dauoud
Cartes jaunes : Ombessa, Dauoud, Sv. Leleux
Arbitre : Simonini
Après Tamines, le Pays Vert a aussi relancé Saint-Symphorien, qui a joué avec une pensée pour son attaquant, Oumar Traoré, détenu à Vottem. Le Rapid courait après un premier succès à domicile en D3, et l’a donc acquis plus tôt que les promus athois. « En effet, nous stagnons un peu au classement », admettait Fabrice Milone, le coach. « Nous allons devoir faire gaffe à ce qui se passe plus bas. » Cette situation tient à une finition défaillante, comme contre Tamines, avec un nombre d’occasions plus faible, cette fois. Et avant cela, à cette faille dans l’organisation, puisque le réflexe de Mercier devant Sergeant - première réelle occasion - n’a servi qu’à repousser l’ouverture du score de quelques secondes : Romano y a été de la tête, sur un deuxième ballon au petit rectangle, sur le corner. « Nous avons été battus sur des détails, en effet », analysait Sam Leleux. « Un but qu’on ne peut pas prendre, et un ballon qui, l’an passé, serait sans doute allé au-dessus ou à côté. » Dans ce match des promus, ce sont les Montois qui sont sortis grandis. Sérieux dans l’organisation, ils ont su faire preuve de ce réalisme qui leur a permis de fermer la boutique et de jaillir, dangereux, en reconversion. « De plus, ce n’était pas évident de jouer au foot sur un petit terrain », observait Sam Leleux, qui a tenté quelques bons centres, malgré la présence du meilleur Montois dans sa zone, Thibault François. « Nos adversaires étaient bien dans le pressing, et il fallait jouer vite. Peut-être nous sommes-nous projetés trop rapidement vers l’avant, et avons-nous trop cherché Valentin Ramser ? A nous d’être plus lucides. » Le manque de confiance devant le but pointe tout doucement. « La défaite fait mal, car le nul aurait été plus logique, mais je suis serein. » .
Stéphane Dupuis
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